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Le Grand Emprunt est mal parti

16/11/2009 16:22

Le Grand Emprunt est mal parti


Grand Emprunt : la France va-t-elle manquer le coche ?

Marianne2.fr, vendredi 13 novembre 2009
Auteur de « La crise globale », Jean-Michel Quatrepoint explique pourquoi le modèle économique français enrichit les grands groupes et appauvrit le pays, et en quoi un grand emprunt ambitieux peut permettre d’améliorer la situation.
La montagne va accoucher d’une souris. Le grand emprunt n’aura plus rien de grand. Il s’est ratatiné au fil des jours.
Moyennant quoi, la France va passer à côté d’une chance historique. Profiter d’une crise mondiale pour relancer une économie languissante depuis des décennies, reconstruire son tissu entrepreneurial, stimuler les imaginations et la créativité, casser les bureaucraties de toutes sortes et contourner les lobbys qui, ici comme ailleurs, sont largement responsables des dérives du capitalisme.
Pendant un quart de siècle, les élites de notre pays nous ont fait croire que notre prospérité dépendait de la bonne santé de quelques grands groupes. Elles ont multiplié les avantages fiscaux à leur égard au nom de leur nécessaire compétitivité. Elles les ont laissés se délocaliser massivement et fermé les yeux sur l’utilisation des paradis fiscaux. Toujours au nom de la compétitivité. Le moins que l’on puisse dire est que l’échange a été inégal. Si le CAC 40, ses grands actionnaires, le système financier ont largement prospéré, le pays, lui, s’est progressivement appauvri. Les emplois perdus dans le secteur privé ont été en partie compensés par des emplois publics creusant ainsi les déficits budgétaires. Et entraînant par ricochet une baisse drastique des investissements de l’Etat. Les délocalisations et la politique de la grande distribution se sont traduites par un boom des importations. Les déficits commerciaux ont remplacé les excédents. Les moins-values fiscales sur les grands groupes et la finance ont été compensé par une pression fiscale accrue sur les PME et les classes moyennes. Comment sortir d’un cercle vicieux qui nous conduit inexorablement au déclin et à la paupérisation ?
Il n y a pas de solution miracle. Mais une chose est sûre, sans investissements massifs du secteur public comme du secteur privé, nous ne pourrons pas offrir demain des emplois dignes de ce nom à notre jeunesse. Voilà pourquoi le grand emprunt pouvait - peut encore - apparaître comme une rupture, un tournant et l’occasion d’associer directement les Français à la construction de leur avenir.
Ce n’est pas en recommençant les mêmes erreurs, avec les mêmes structures et les mêmes personnes que notre pays va se redresser. Voilà pourquoi, le grand emprunt, pour qu’il ait un sens, doit clairement se dissocier des émissions d’OAT (obligations d’état) et de la gestion classique de la dette publique.
Un emprunt massif et à destination des citoyens
Son montant ne devrait pas être inférieur à 3 points du PIB soit 60 milliards d’euros. Il doit être perpétuel, c’est-à-dire qu’il n a pas d’échéance de remboursement, l’Etat ne s’interdisant pas de le rembourser à tout moment. Cet emprunt doit être pour l’essentiel placé auprès des particuliers et non pas être réservé au système financier. C’est trop cher, nous dit-on, les banques exigeant une commission de placement de plusieurs centaines de millions d’euros.
Un comble ! Sauvés par les contribuables et les épargnants, les banques dont l’image est au plus bas, devraient faire preuve de civisme en plaçant cet emprunt national gratuitement. C’est bien le moins qu’elles puissent faire. Le bon sens commande de canaliser en priorité l’épargne très abondante des Français vers des investissements productifs sur notre territoire.
Pour être incitatif, cet emprunt devrait servir un intérêt de 2% indexé sur l’inflation (de 3 à 3,5% actuellement). Il devrait être net d’impôts (19% de prélèvements forfaitaires) mais soumis à la CSG, et net de l’ISF pour que les contribuables dans la tranche à 1% soient incités à y souscrire et à le conserver. Bruxelles ne devrait pas s’opposer à ces avantages. De toute façon, une parade existe en rendant cet emprunt éligible au PEA (150 000 euros par personne). Avec de telles conditions il n y aura aucune difficulté pour placer cet emprunt. Sortons pour une fois de la dictature d’un système financier qui s’est accaparé la transformation de l’épargne.

La gestion de cet emprunt doit également échapper aux traditionnelles
structures administratives. C’est l’occasion ou jamais d’innover avec de nouvelles entités, plus souples, plus légères, plus réactives, plus responsables. Des agences d’objectifs et/ou des fondations chargées d’investir au cours des dix prochaines années le produit de cet emprunt. Leurs coûts de fonctionnement étant couverts, et au-delà, par le placement des sommes en attente d’investissements. Des entités, qui pourront nouer des partenariats avec le secteur privé et seront contrôlées par le Parlement et la Cour des Comptes. Enfin, il faudra éviter tout saupoudrage et concentrer les investissements sur quelques grands domaines porteurs d’avenir : recherche fondamentale, université, innovation et soutien aux PME, sans oublier les domaines d’excellence de notre pays : énergie, aéronautique, agroalimentaire. Tous ces secteurs sont des secteurs marchands. La grande nouveauté consisterait à les associer au financement et à la gestion des projets initiés grâce au grand emprunt.

Il y aurait là une démarche légitime associant, l’Etat garant de notre avenir collectif et le secteur privé qui veillera à ce que les investissements soient bien porteurs de rentabilité. Oui, il faut sauver le grand emprunt.
Jean-Michel Quatrepoint , Marianne2.fr





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